Pourquoi héberger soi-même ses services ?

Héberger ses propres services, qu’il s’agisse de sites web, d’applications ou de systèmes de gestion, est une option choisie par de nombreuses entreprises et particuliers pour plusieurs raisons. Voici quelques avantages clés de cette approche.

1. Contrôle total

L’un des principaux avantages de l’auto-hébergement est le contrôle total sur l’environnement serveur. Vous décidez des logiciels à installer, des configurations à appliquer et des politiques de sécurité à adopter. Contrairement aux services hébergés par des tiers, où les limitations peuvent affecter vos choix, vous êtes ici maître de toutes les décisions techniques et pouvez ajuster l’infrastructure selon vos besoins spécifiques.

2. Confidentialité des données

Lorsque vous hébergez vos services, vos données restent entre vos mains. Vous ne dépendez pas de prestataires tiers pour la gestion des données sensibles, réduisant ainsi les risques de fuite ou d’accès non autorisé. Cela est particulièrement important pour les entreprises soumises à des réglementations strictes en matière de protection des données, comme le RGPD.

3. Optimisation des coûts à long terme

Bien que l’auto-hébergement puisse engendrer des coûts initiaux plus élevés (serveurs, maintenance, etc.), il devient souvent plus économique à long terme, surtout si vous gérez plusieurs services. Vous évitez les abonnements mensuels et pouvez optimiser vos ressources comme bon vous semble.

4. Évolutivité et personnalisation

Avec un hébergement personnel, vous avez la liberté de faire évoluer votre infrastructure selon vos besoins croissants. Vous pouvez personnaliser les configurations, ajouter des modules, et ajuster les performances sans être limité par les offres des hébergeurs commerciaux.

5. Apprentissage continu

L’auto-hébergement est une opportunité précieuse d’apprentissage continu. En gérant vos propres serveurs, vous êtes constamment confronté à de nouveaux défis techniques qui vous poussent à élargir vos compétences. Que ce soit pour optimiser la sécurité, améliorer les performances ou résoudre des problèmes complexes, chaque étape de l’auto-hébergement vous offre l’occasion de développer des connaissances en administration système, réseaux, sécurité et technologies web. Cela vous permet de rester à jour avec les évolutions technologiques et d’acquérir une maîtrise progressive dans des domaines clés, favorisant une courbe d’apprentissage en constante évolution.

Conclusion

Héberger soi-même ses services offre une indépendance technologique, une meilleure maîtrise des coûts, et garantit une confidentialité accrue des données. De plus, c’est un excellent moyen de se former aux technologies liées à l’hébergement et à la gestion de serveurs. C’est un choix stratégique pour ceux qui souhaitent garder le contrôle sur leurs outils et infrastructures tout en étant prêts à gérer la maintenance et l’administration.

Dolibarr : ERP/CRM open source pour la gestion d’entreprise

Dolibarr est un logiciel open source complet de gestion d’entreprise (ERP) et de gestion de la relation client (CRM). Conçu pour répondre aux besoins des petites et moyennes entreprises (PME), des indépendants et des associations, il offre une solution simple, flexible et modulable pour organiser efficacement les différentes activités d’une organisation.

Pourquoi héberger ses propres services ? Mon point de vue : Pourquoi héberger soi-même ses services ?

Fonctionnalités principales

Dolibarr permet la gestion de nombreux aspects de l’entreprise :

  • Clients et prospects : Gestion des contacts, création de devis, facturation, suivi des paiements et des relances.
  • Gestion des produits et stocks : Suivi des articles, gestion des niveaux de stock, gestion des fournisseurs.
  • Commandes et ventes : Gestion des commandes clients et fournisseurs, création de bons de commande et de livraison.
  • Comptabilité : Suivi des dépenses et des recettes, génération de rapports financiers et gestion des factures.
  • Gestion de projet : Suivi des tâches, des délais et des ressources pour les projets en cours.
  • Ressources humaines : Suivi des employés, gestion des congés, des absences et des notes de frais.

Avantages de Dolibarr

Dolibarr se distingue par sa modularité : chaque utilisateur peut activer uniquement les fonctionnalités dont il a besoin, rendant le logiciel facilement personnalisable. Grâce à son interface intuitive, il est simple à prendre en main, même pour les utilisateurs non techniques.

En tant que logiciel open source, Dolibarr est gratuit, ce qui en fait une alternative accessible aux logiciels payants. Il peut être installé localement sur un serveur ou utilisé en mode SaaS (hébergé dans le cloud) pour un accès à distance via un navigateur web.

Enfin, il est évolutif : adapté aux petites structures, il peut grandir avec l’entreprise au fur et à mesure de ses besoins.

Conclusion

Dolibarr est une solution ERP/CRM polyvalente et économique, idéale pour les organisations qui recherchent un outil de gestion simple, modulable et performant.

https://www.dolibarr.org/?lang=fr&l=fr

L’IA : L’avenir sans AGI

L’avenir de l’IA : Pourquoi l’AGI n’arrivera pas (et ce qui va vraiment se passer)

Dans le contexte actuel de l’industrie de l’IA, les récents départs de cadres chez OpenAI soulèvent des questions importantes sur l’avenir de l’entreprise et de ses technologies. Après des années d’innovation, la fuite de talents clés pourrait avoir un impact significatif sur la direction stratégique d’OpenAI et sur ses ambitions de développement.

En tant que développeur qui suit de près les évolutions technologiques, je suis fasciné par l’essor de l’intelligence artificielle (IA). Beaucoup de discussions tournent aujourd’hui autour de l’AGI (intelligence artificielle générale), cette idée d’une IA capable de tout comprendre et résoudre, comme un humain, voire mieux. Mais après avoir observé les tendances du marché et les discours des acteurs majeurs du secteur, je pense qu’il est temps de faire preuve de réalisme : l’AGI n’est pas pour demain. Et voici pourquoi.

L’AGI : Un rêve lointain

Certains leaders du secteur, comme ceux d’OpenAI, disent que l’AGI est à portée de main. Pourtant, des signes montrent que cela pourrait être plus compliqué qu’ils ne le laissent entendre. Beaucoup de cadres clés ont quitté l’entreprise récemment, y compris des dirigeants techniques importants (https://www.theregister.com/2024/09/26/openai_execs_leave/). Si OpenAI était sur le point de réaliser ce qui serait probablement la plus grande avancée technologique de l’histoire, pourquoi ces personnes partiraient-elles ? Il est fort possible que l’AGI soit encore très loin, malgré l’optimisme public.

L’avenir proche de l’IA

Plutôt que de voir apparaître l’AGI, je pense que nous allons voir autre chose : une généralisation des technologies actuelles. Des modèles comme GPT-4 d’OpenAI, Claude d’Anthropic et Lama de Meta sont en train d’atteindre des niveaux de performance similaires. Cette convergence des capacités signifie que les technologies d’IA deviennent plus accessibles et que leurs coûts baissent rapidement.

Aujourd’hui, si vous souhaitez intégrer une fonctionnalité d’IA comme GPT à votre produit, cela coûte environ 95 % moins cher qu’il y a un an. Cette baisse de coût incroyable fait de l’IA une technologie de plus en plus abordable pour les entreprises, et cette tendance va probablement continuer.

Une IA omniprésente et bon marché

Dans quelques années, l’IA sera partout et coûtera presque rien à intégrer. Cependant, cela ne signifie pas que les entreprises qui développent ces technologies vont en tirer d’énormes profits. Avec la concurrence qui pousse les technologies vers des niveaux similaires, les marges vont s’amenuiser, et l’IA deviendra une simple commodité, un outil parmi d’autres dans la boîte à outils des développeurs et des entreprises.

Certaines entreprises, comme OpenAI, ont changé de stratégie en passant d’un modèle à but non lucratif à un modèle à but lucratif. Il est probable que ce changement vise à maximiser les profits avant que l’IA ne devienne banale. On pourrait assister à une introduction en bourse, permettant à certaines personnes de tirer parti de cette opportunité avant que la réalité du marché — une IA banalisée et peu rentable — ne s’impose.

L’IA, juste une technologie parmi d’autres

Avec le temps, l’IA deviendra si courante que nous n’en parlerons même plus comme d’une technologie révolutionnaire. De la même manière qu’aujourd’hui, on ne parle plus de “produits Internet” parce que tout est déjà connecté, l’IA deviendra simplement un aspect de tous les produits technologiques. Elle ne sera plus un argument de vente différenciant, mais juste un autre standard intégré dans nos outils.

Conclusion

L’intelligence artificielle progresse à une vitesse incroyable, mais l’AGI reste encore une utopie lointaine. Ce que nous voyons aujourd’hui, ce sont des technologies IA qui se banalisent et deviennent accessibles à tous. Le véritable défi, pour les entreprises comme pour les développeurs, sera de s’adapter à ce nouveau paysage où l’IA n’est plus une innovation de pointe, mais simplement une technologie standard.

Qu’en pensez-vous ? Suis-je trop pessimiste sur l’avenir de l’AGI, ou partagez-vous cette vision pragmatique ? J’aimerais lire vos réflexions dans les commentaires !

Quand même tu cette réflexion vient de là, merci à lui : https://twitter.com/pbeyssac/status/1843383681169404142?s=61&t=ZPc0HYWpiZX3MG4_4hBG5w

Unison pour synchroniser des fichiers : exemples et explications

Unison est un outil de synchronisation de fichiers open source qui permet de maintenir deux répertoires de fichiers en parfaite synchronisation. Cela peut être utile dans de nombreuses situations, telles que la synchronisation de fichiers entre un ordinateur de bureau et un ordinateur portable, la sauvegarde de fichiers sur un serveur de stockage en nuage ou la synchronisation de fichiers entre différents utilisateurs d’un réseau.

Synchroniser un dossier local

Pour utiliser Unison, vous devez d’abord l’installer sur chacun des ordinateurs ou des périphériques que vous souhaitez synchroniser. Unison est disponible pour la plupart des systèmes d’exploitation, y compris Windows, macOS et Linux. Vous pouvez télécharger la dernière version d’Unison à partir du site Web officiel de l’outil.

Une fois que vous avez installé Unison sur chaque périphérique que vous souhaitez synchroniser, vous pouvez utiliser la ligne de commande pour lancer la synchronisation. Voici un exemple de commande pour synchroniser deux répertoires localisés sur votre ordinateur de bureau :

unison /home/user/documents /home/user/backup

Cette commande synchronisera le répertoire /home/user/documents avec le répertoire /home/user/backup. Tous les fichiers qui sont présents dans l’un de ces répertoires, mais pas dans l’autre, seront ajoutés ou supprimés pour que les deux répertoires soient en parfaite synchronisation.

Synchroniser un dossier distant

Vous pouvez également utiliser Unison pour synchroniser des fichiers entre deux ordinateurs ou périphériques distants. Pour ce faire, vous devrez configurer les deux ordinateurs pour qu’ils puissent se connecter l’un à l’autre via ssh. Une fois que vous avez configuré la connexion ssh, vous pouvez utiliser une commande similaire à celle ci-dessus, en spécifiant l’adresse IP ou le nom d’hôte de l’ordinateur distant à la place du chemin d’accès local.

Voici un exemple de commande pour synchroniser des fichiers entre deux ordinateurs distants :

unison /home/user/documents ssh://user@remote-server//home/user/documents

Dans cet exemple, le répertoire /home/user/documents de votre ordinateur local sera synchronisé avec le répertoire /home/user/documents de l’ordinateur distant nommé remote-server.

Il existe de nombreuses options que vous pouvez utiliser pour personnaliser la façon dont Unison synchronise

Tour d’horizon des principaux protocole domotique

Il existe de nombreux protocoles de communication utilisés dans le domaine de la domotique pour connecter et contrôler les appareils et services de votre maison. Voici quelques-uns des protocoles les plus couramment utilisés, avec leurs fréquences d’utilisation :

  • Z-Wave : Z-Wave est un protocole de communication sans fil qui utilise la radiofréquence pour permettre aux appareils de communiquer entre eux. Il utilise une fréquence de radio de 868 MHz en Europe et de 908 MHz en Amérique du Nord. Il est très populaire dans le domaine de la domotique en raison de sa faible consommation d’énergie et de sa portée étendue.
  • Zigbee : Zigbee est un autre protocole de communication sans fil qui utilise la radiofréquence pour permettre aux appareils de communiquer entre eux. Il utilise une fréquence de radio de 2,4 GHz. Il est également très populaire dans le domaine de la domotique en raison de sa faible consommation d’énergie et de sa portée étendue.
  • Wi-Fi : Wi-Fi est un protocole de communication sans fil qui utilise des ondes radio pour permettre aux appareils de communiquer avec un réseau local ou Internet. Il utilise une fréquence de radio de 2,4 GHz ou de 5 GHz. Il est très couramment utilisé dans les maisons et les entreprises pour connecter des appareils tels que des ordinateurs, des téléphones mobiles, et des appareils de domotique.
  • 433 MHz : Le protocole de communication sans fil 433 MHz est l’un des protocoles les plus couramment utilisés dans le domaine de la domotique. Il utilise une fréquence de radio de 433 MHz pour permettre aux appareils de communiquer entre eux. Cette fréquence est située dans la bande de fréquences des ondes moyennes, qui est utilisée pour la transmission de données à courte distance.
  • LAN : Le LAN (Local Area Network) est un protocole de communication qui permet aux appareils de communiquer entre eux sur un réseau local, tel qu’un réseau d’entreprise ou un réseau domestique. Il utilise des câbles de réseau ou des technologies sans fil pour connecter les appareils entre eux.
  • Infrarouge : L’infrarouge est un protocole de communication qui utilise des ondes de lumière invisible pour permettre aux appareils de communiquer entre eux. Il est couramment utilisé dans les télécommandes et les appareils de domotique tels que les thermostats et les détecteurs de mouvement.
  • Bluetooth : Bluetooth est un protocole de communication sans fil qui utilise des ondes radio pour permettre aux appareils de communiquer entre eux à courte distance. Il est largement utilisé dans les appareils portables, tels que les téléphones mobiles et les enceintes Bluetooth. Le Bluetooth utilise une fréquence de 2,4 GHz pour transmettre des données.
  • enOcean : enOcean est un protocole de communication sans fil qui utilise l’énergie ambiante, comme la lumière ou le mouvement, pour alimenter et transmettre des données entre les appareils. Il est souvent utilisé dans les appareils de domotique tels que les détecteurs de mouvement et les interrupteurs sans fil. enOcean utilise une fréquence de 315 MHz ou 868 MHz pour transmettre des données.

Il est important de choisir le protocole de communication qui convient le mieux à vos besoins et à votre environnement de maison intelligente. Si vous avez besoin de connecter des appareils à courte distance, comme des appareils portables, le Bluetooth peut être une bonne option. Si vous souhaitez utiliser des appareils alimentés par l’énergie ambiante, enOcean peut être une bonne solution. Si vous avez besoin de connecter des appareils à un réseau local ou Internet, WiFi peut être le choix le plus adapté. En fin de compte, le choix du protocole de communication dépend de vos besoins et de votre environnement de maison intelligente. Selon le protocole les capteurs sont + ou – chère.

Pour ma part, dans mon installation on retrouve par ordre d’importance : Zigbee, WiFi, LAN et Bluetooth.

Home Assistant, la domotique OpenSource

Home Assistant est un logiciel open source de domotique qui vous permet de centraliser et de contrôler tous les appareils et services connectés de votre maison. Avec Home Assistant, vous pouvez créer des automatisations pour votre maison, visualiser l’état de votre maison en temps réel, et contrôler vos appareils à distance.

Home Assistant est compatible avec de nombreux protocoles de communication et de nombreux appareils et services, tels que Google Assistant, Amazon Alexa, Nest, Philips Hue, et bien d’autres encore. Vous pouvez facilement ajouter de nouveaux appareils et services en utilisant le « Marketplace » intégré de Home Assistant.

L’une des principales forces de Home Assistant est sa communauté active et en croissance constante. Vous pouvez trouver de l’aide et de l’assistance sur les forums de la communauté en ligne, et de nombreux utilisateurs partagent leurs configurations et leurs automatisations sur le forum. Il existe également de nombreux tutoriels et guides en ligne pour vous aider à démarrer avec Home Assistant.

Home Assistant est également très personnalisable. Vous pouvez personnaliser l’apparence de l’interface en utilisant des thèmes prédéfinis ou en créant votre propre thème. Vous pouvez également créer des vues personnalisées pour afficher l’état de votre maison sous forme de tableaux de bord, de widgets, et de graphes.

En résumé, Home Assistant est une excellente solution de domotique open source qui vous permet de centraliser et de contrôler tous les appareils et services connectés de votre maison. Avec sa compatibilité avec de nombreux appareils et services, sa communauté active et en croissance constante, Home Assistant est un choix solide pour tous ceux qui souhaitent créer une maison intelligente.

Voilà une bonne introduction pour home assistant. Je l’utilise depuis plus d’un an et ai déjà fait un beaucoup de chose avec. On trouveras donc un certain nombre de choses : des notes, des impressions, des retour d’expérience etc…

Voilà un bon retour sur du blog !

Startup Script S3QL pour OVH

L’objectif est de monter un conteneur d’objet OVH, sur une machine debian. Pour cela on va utiliser l’utilitaire s3ql le dépôt est ici: https://bitbucket.org/nikratio/s3ql

Installation de s3ql

Sur debian, un petit:

sudo apt install s3ql

Et le tour est joué.

Configuration du montage

Ensuite c’est avec OVH, que cela se passe la doc est bien faite: https://www.ovh.com/fr/g1908.monter_un_conteneur_dobjet_avec_s3ql

Pour ma part les commandes suivante me sont très utile. J’utilise un serveur seafile, les fichiers sont alors stocké dans le conteneur.

Cas pratique pour un serveur seafile

Monter le conteneur, avec les droits pour un utilisateur seafile:

sudo -u seafile mount.s3ql --allow-other --authfile /home/seafile/s3qlcredentials.txt swiftks://auth.cloud.ovh.net/GRA1:seafile /mnt/ctn-seafile/

Parfois un peut de maintenance est nécessaire:

sudo fsck.s3ql --authfile /home/seafile/s3qlcredentials.txt swiftks://auth.cloud.ovh.net/GRA1:seafile

Conclusion

Je manque de vision sur le système, mais dans la pratique je dois avouer que je ne recommanderais pas cette architecture pour un système en production. D’ailleurs ce n’est pas très recommandé par OVH (cf. la doc). De plus je me retrouve avec des corruptions de donné, et je suis contraint d’utiliser fsck tan au niveau de seafile, que de s3ql.

NOTE: en cas d’arrêt de la machine il faudrait d’abord couper seafile, puis démonter le dossier s3ql. Même chose au démarrage: on monte le dossier avec s3ql, puis démarrage du serveur seafile. Je mettrait à jour ce poste dès que j’aurais trouvé la bonne manière de faire.

Tunnel SSH, IP Dynamique & proxy Firefox

Configurer un tunnel SSH sur un poste client, puis le proxy Firefox

Quand on bosse avec des freelances, qui se trouvent à différents endroits du monde leur accès à internet peut-être plus ou moins aléatoire. En ce moment je rencontre le problème suivant:

Nous utilisant un service en s’appuyant sur leur API. Mais l’accès au différentes ressources est restreinte selon l’IP cliente. Pour peu que l’on se trouve derrière une IP dynamique et cela devient problématique…

Au moin deux solutions peuvent être mise en oeuvre pour contourner le problème:

  • Utilisation d’un VPN
  • Utilisation d’un Tunnel SSH

Le choix a été fait d’utiliser un tunnel SSH, car plus simple, selon moi, à mettre en œuvre, surtout si le besoin est de fixer l’adresse IP de la machine cliente. L’installation est simple pour le client, un client ssh est disponible sur une machine Linux, et l’utilitaire putty sous Windows permet de faire cela simplement. Le tunnel SSH créer un proxi local sur la machine cliente client convient de préciser au programme dont on souhaite qu’il utilise le tunnel

Configuration du tunnel SSH

Configuration du tunnel SSH sous Windows:

Récupérer putty, et configurer une connexion SSH classique:

  • Host Name (or IP adress)
  • Port si le serveur SSH n’écoute pas sur le port 22

Howto:tunnel_ssh_avec_putty [Fig. 1]
Configuration tunnel SSH putty étape 1
Ensuite se rendre dans Connection > SSH > Tunnels

  • Source Port, une valeur arbitraire mais doit être libre sur la machine cliente
  • Destination, identique à Host Name, préciser le port si différent de 22 (après les deux points)
  • Et enfin choisir Dynamique

howto_putty_ssh_tunnel3
Configuration tunnel SSH putty étape 2

Pour finir Cliquez sur le bouton ADD pour ajouter le tunnel. Pour ouvrir le tunnel cliquer sur Open.

Configuration du Tunnel sous Linux

Avec ssh:

ssh -D1080 user@destination:port

Le port est facultatif si égal à 22.

Le paramètre -D est pour définir une connexion dynamique.

Enfin 1080, est le Source Port, une valeur arbitraire pourvu que ce soit un port libre la machine cliente.

Configuration du proxy sous Firefox

Une fois le tunnel établi il se comporte comme un proxy sur la machine locale: exemples de configuration avec Firefox:

proxy-firefox-tunnel-ssh-1
Configuration Proxy Firefox Etape 1

Se rendre dans Paramètre > Avancé > Réseau, dans la section Connexion cliquer sur paramètres:

proxy-firefox-tunnel-ssh-2
Configuration Proxy Firefox Etape 2

Sélectionner « Configuration Manuelle du Proxy« , dans Hôte SOCKS saisissez « localhost« , SOCKS v5 et dans le champ Port mettre Source Port précédement défini.

Puis valider par OK. Tant que le proxy sera actif toute les connesxions initialiser par Firefox passerons désormais par le tunnel SSH.

Elle est pas belle la vie 🙂